Édition du lundi 3 mars 2008
«La culture doit participer à la réduction de la dette publique», estime le Premier ministre
François Fillon a estimé que «le monde de la culture», qui manifestait vendredi après-midi à Paris et en province, doit «participer» à la «réduction de la dette» publique au même titre que les autres ministères.
Le Premier ministre a estimé en marge d'un déplacement de campagne à Blois que le budget de la culture «n'avait pas baissé» mais que «comme tous les budgets de l'Etat, il a été gelé» et donc se situe au même niveau qu'en 2007.
«Nous avons décidé de geler toutes les dépenses publiques pendant cinq ans pour une raison très simple: c'est qu'on ne peut pas continuer à accroître les déficits et à endetter le pays. Les professionnels de la culture sont capables de le comprendre comme les autres Français», a dit M. Fillon.
Selon le chef du gouvernement, «il faut que chacun comprenne que la France ne peut pas vivre à crédit. Il faut que nous résorbions notre déficit, que nous réduisions notre dette et le monde de la culture y participera comme tous les autres postes du budget de l'Etat».
«Dans un pays où les activités artistiques sont en pleine expansion, quand on gèle le budget, ça veut dire qu'on ne peut pas donner la même chose à tout le monde», a-t-il cependant reconnu.
Des manifestations ont commencé vendredi dans le cadre de la journée nationale de mobilisation, notamment à Paris où un millier de personnes se sont rassemblées dans l'après-midi place du Palais-Royal.
Les syndicats et des fédérations de professionnels de la culture ont publié vendredi dans le journal Libération une adresse au président de la République pour réclamer «une relance de la politique artistique et culturelle de la France».
De son côté, dans un entretien au quotidien Libération (1er/03), la ministre de la Culture, Christine Albanel, a estimé quil «ny a aucun désengagement de lEtat, au contraire. Les crédits pour le spectacle vivant ont augmenté de 40 % en dix ans. Ils seront en 2008 de 640 millions comme en 2007. Lengagement est donc conforté. Je ne nie pas que le gel de 6 % des crédits va peser sur certaines grandes compagnies, mais dans beaucoup de régions les crédits ont pu être maintenus. Nous avons réussi à réinjecter 35 millions deuros pour desserrer létau. A part 600.000 euros consacrés aux petits festivals de cinéma, tout le reste est allé aux théâtres, opéras, centres chorégraphiques et compagnies dans nos régions.»
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